2011

La toute première édition du Festival d’Astrophysique de Collioure, préparée de manière précipitée en mai-juin 2011. 3 jours d’exposition, conférences et observations. Le but de cette affiche était de montrer deux aspects : Collioure et l’astronomie. Pour cela, nous avons utilisé l’incontournable clocher et son église, avec des images de Saturne et de la nébuleuse de l’anneau de la Lyre (M57), qui étaient observables aux dates du festival. Crédits : Miguel Montargès.

2012

Deuxième édition, le Festival passe à 7 jours et propose des observations solaires. En toute logique, l’affiche reprend une vue du clocher de Collioure, avec en arrière-plan le Soleil vu par le Solar Dynamics Observatory (SDO) de la NASA. Crédits : Laurie Montargès.

2013

Troisième édition : la conférence phase de cette édition sera celle de Miguel Montargès qui présentera le Very Large Telescope (VLT) européen au Chili, suite à ses deux séjours sur place. L’affiche reprend une photo de la plateforme du VLT prise par Miguel, avec en avant plan un bout de plage et de mer : incongru à 2600m d’altitude au milieu du désert d’Atacama ! Crédits : Laurie Montargès

2014

Le Festival d’Astrophysique de Collioure devient le Festival de la Plage aux Étoiles. Pour souligner ce changement, l’affiche représente deux personnes observant le ciel depuis la plage du Boramar à Collioure (un but inavoué du festival, mais impossible à réaliser l’été). Crédits : Sylvain Cnudde.

2018

Après plusieurs années d’absence, le Festival revient avec des invités prestigieux. Une association loi 1901 est créé pour collecter ses subventions, et organiser ses bénévoles. Pour que le public nous trouve plus facilement, l’affiche représente le Centre Culturel de Collioure où se déroule le Festival. Les trois activités principales de la manifestation sont représentées : exposition, conférence et observations. Crédits : Sylvain Cnudde.

2019

Pour la sixième édition, nous révélons nos objectifs à long terme : transformer le clocher de Collioure en observatoire. La coupole est ouverte et éclairée, elle révèle un télescope. Mais qu’observe-t-il dans le ciel ? Ce donut orange dans le ciel est M87*, le trou noir supermassif au centre de la galaxie M87 à 53,5 millions d’années-lumière. Il s’agit de la toute première image d’un trou noir, elle a été obtenue au printemps 2019 grâce à l’Event Horizon Telescope (EHT). C’est un réseau de radiotélescopes qui une fois combinés par interférométrie permet d’obtenir le niveau de détails qu’aurait un télescope de la taille de notre planète, la Terre. Évidemment, l’image du trou noir est délibérément plus grosse qu’en réalité sur cette affiche. M87* est l’objet le plus petit (en taille angulaire) jamais observé : c’est pour cela qu’il a fallu l’EHT pour le voir. Remarque : à ce jour (2023), les monuments historiques ne nous ont pas répondu concernant l’installation du télescope dans le clocher... Crédits : Sylvain Cnudde.

2020

Ça y est ! Le clocher décolle enfin ! À l’occasion de la conférence de Sophie Musset consacrée à la fusée sonde FOXSI ayant pour but d’observer le Soleil en rayons X, nous avons transformé le clocher en fusée sur l’affiche. On retrouve aussi une soucoupe volante en référence à la conférence d’Aurélien Crida sur le paradoxe de Fermi, et l’image de Bételgeuse obtenue par Miguel Montargès. 2020 marque aussi la première édition du Train des Étoiles. Le petit train est donc représenté sur l’affiche, ainsi que sa destination : le Fort St Elme éclairé. Crédits : Sylvain Cnudde.

2021

10 ans depuis la toute première édition du Festival, et que de chemin parcouru. Grand fan de la franchise Stargate, Miguel Montargès a souhaité l’inclure sur l’affiche de cette édition spéciale. On retrouve évidemment la porte des étoiles au centre de la baie de Collioure où vient d’arriver l’équipe SG-1 : le colonel O’Neill, le major Carter, le docteur Jackson et Teal’c. Ils sont attendus par le général Hammond et le docteur Fraiser. Des planneurs de la mort et un vaisseau Ha’tak survolent l’ensemble. Deux jaffas montent la garde au château royal. Au large, le Beliskner s’apprête à atterrir sur la cité Atlantis. Côté plage, c’est la fête ! Nos bénévoles, passés et présents, sont réunis, ainsi que les trois maires de Collioure qui se sont succédé depuis la création du Festival, et Lorenza Delcroix qui était responsable du Centre Culturel. À noter aussi la présence de Stéphane Mattei qui quitte la scène au virage du château royal, un de nos membres décédés en août 2020. Mais, que fait ce petit bonhomme vert sous la coupe de champagne de Miguel ? Et, qui sont ces personnages qui arrivent par la droite ? Crédits : Sylvain Cnudde.

2022

2022, l’année au cours de laquelle le clocher de Collioure a disparu... sous des échafaudages ! C’est effectivement l’année des grands travaux pour notre monument emblématique. Le clocher se pare donc d’échafaudages sur l’affiche. Mais, regardez de plus prêt : notre échafaudage est constitué d’hexagones. Il s’agit d’une référence au miroir du télescope spatial James Webb (JWST), objet de la conférence de Daniel Rouan. Des galaxies sont représentées dans le ciel en référence à la conférence de Lise Ramambason. Enfin, le grand œil rouge au centre de l’image, est une vue d’artiste d’un trou noir, SgrA* le trou noir supermassif au centre de notre galaxie et objet de la conférence de Guy Perrin. Il présentera les observations de cet objet par GRAVITY, un instrument qui recombine la lumière des 4 télescopes du VLT : voilà pourquoi 4 clochers sont représentés sur l’affiche. Chacun tire une étoile laser vers le trou noir, comme ça sera bientôt le cas au Chili aussi. Crédits : Sylvain Cnudde.

2023

À nouveau une édition un peu spéciale : la dixième ! Comme annoncé sur l’affiche des dix ans, c’est Star Wars qui est à l’honneur cette fois. Ce n’est pas une Lune dans le ciel de Collioure... Des croiseurs impériaux et des X-Wings suvolent la baie. Yoda observe au télescope en compagnie de Dark Vador. Chewbacca va à la plage, tandis que l’Empereur sort de l’eau au pied du clocher entouré de ses gardes impériaux. Notez que le clocher est sorti de ses échaudages, et arbore ses nouveaux abats sons Crédits : Sylvain Cnudde.